Où on vous raconte la vie dans l’atelier, les sorties sur les routes et les chemins, les histoires de nos vélos et celles de leurs propriétaires.
Olivier : cadreur chez Victoire
A travers cette rubrique, nous vous proposons de découvrir les acteurs de Victoire.
Pour commencer, voici Olivier, toulousain d'origine, arrivé à l'atelier durant un glacial mois de janvier 2017. Olivier a depuis bien trouvé ses marques et il est actuellement en charge d'une partie de la production des projets Victoire. Jeune père comblé, passionné de randonnée (il a traversé la nouvelle Zélande à pieds) et amateur de pneus et guidons (très) larges, Olivier sera ravi de vous faire découvrir notre savoir-faire et d'échanger avec vous autour d'un café si vous venez visiter notre atelier.
Vous pouvez suivre Olivier sur instagram : @_molybdene_
Ton premier vélo ?
Un rockrider 320 jaune MTB rigide. Mais avant ça, il me semble avoir « piloté » un « bi-crotte » jante plastique à baton, un beau vélo d’hypermarché.
Ton vélo actuel ?
Le premier vélo que j’ai fabriqué avec l’aide de Matthieu Chollet (Pechtregon) et terminé en beauté ici chez nous (Victoire). Une randonneuse en 650 équipée à l’ancienne.
Ta première chute (ou la plus marquante) à vélo ?
Une sortie à VTT dans la Clape au-dessus de Gruissan. Je me revois les deux genoux en sang tenant le vélo d’une main à flanc de falaise. La deuxième chute me fit arrêter d’essayer à tout prix de suivre plus doué que moi.
Combien de temps as-tu mis pour finir ton premier vélo ?
Le premier, deux ans je pense. Oui, c’est long, mais je suis un bonhomme qui aime prendre le temps nécessaire.
Combien de temps as-tu mis pour finir le dernier cadre sur lequel tu as travaillé ?
35 heures, peut-être un peu moins. Ben oui, c’est 17485 heures de moins que le premier…
Ton outil préféré ?
Pffff… c’est difficile ça ! J’aime manier le chalumeau. Oui, je sais : banal pour notre métier.
Quelle série de tubes préfères-tu travailler ?
J’apprécie la simplicité du Zona et sa robustesse.
Ta référence en construction artisanale de vélos ?
Difficile à dire, j’aime de nombreuses créations toutes aussi différentes les unes que les autres et de nombreux artisans qui ont une vision parfois aux antipodes. J’aime admirer le travail de Nestor Czernysz. Il essaye, parle de ses échecs et tente toujours de nouvelles expérimentations.
Les trois cadreurs que tu préfères suivre sur instagram ?
Chris Blandford - @theblandbicycle
Sander - @heimbicycles
Enrico Maria Bellé - @bellecycles
Depuis combien de temps travailles tu chez Victoire ?
Un peu plus de deux ans maintenant. Route ou chemin ? Chemin avec des arbres autour, les montagnes au loin et les vaches pas loin.
Laiton ou argent ?
Les deux, j’ai un faible pour la couleur du laiton… bien que… l’argent est plus simple à polir tout de même.
1’’1/8 ou 44mm ?
1’’ 1/8
BSA ou T47 ?
BSA
Attache rapide ou axe traversant ?
Axe traversant.
Droit ou cintré ?
Droit avec un cintrage au bout.
Mono, double ou triple plateau ?
Mono c’est plus simple.
Passages internes ou externe ?
Externe avec de jolis cables apparents. Oui, môsieur !
Pédales plates ou auto ?
Plates d’un côté et autos de l’autre. Il faut juste attendre qu’une marque en sorte de jolies.
Ta taille (et largeur) de roue de prédilection ?
Je veux du 27,5‘’ en 3’’ (ou plus) s’il vous plait.
La forme du guidon de ton futur vélo ?
J’y réfléchis encore mais il sera bizarre…
La dernière chose que tu as apprise ?
La prochaine chose que tu as envie d’apprendre ?
Je veux tout apprendre… Ok, j’aimerais bien apprendre à survivre
Le projet que tu n’as pas encore réalisé, mais que tu rêves de faire ?
Un Clunker avec des … Non, je n’en dirai pas plus, c’est top secret.
Les trois chansons que tu préfères passer à l’atelier ?
Côte Concorde - Feu Chatterton Buddy Guy - Hard Time Killing Floor A light in the Addict - Action Bronson et aussi Juliette Armanet - L’amour en solitaire
Ta dernière sortie ?
Une longue sortie qui débuta de nuit et finit de nuit. Une belle sortie autour du massif du Sancy.
Ta prochaine sortie ?
Une autre longue sortie mais avec un campement, un feu de bois et une rivière au milieu.
Le mot de la fin ?
Kanpai !